Hervé, pour VUViB, a testé la voie Bleue V 50 depuis Apach (57), son départ officiel, jusqu’à Beauregard (01). Il résume:
Une traversée effectuée en mode « express » en 6 jours à raison de 6h30 de roulage moyen par jour et environ 660 kilomètres de «Voie Bleue » sur un total de 730 effectués avec un Vélo à Assistance Musculaire pour un poids d’une quarantaine de kilos, bagages compris (tente, duvet, etc…).
Départ en train de la gare de Villefranche 7 h43.
Après trois trains et un autocar (3 heures de route) arrivée à Thionville vers 15h50.
De Thionville à Apach à vélo. Environ 35 kilomètres.
Départ jeudi matin d’Apach par 3°C (!) en direction du canal de la Moselle. La centrale nucléaire de Cattenom, les haut fourneaux d’Uckange… Le Béton et l’acier font partie du décor.
Puis viennent Thionville, Metz, Nancy.
La première partie, qui suit le canal de la Moselle et des Vosges (ex canal de l’est), est principalement constituée de revêtement bitume. Souvent bordée d’arbres, elle est agréable. La voie est parfois étroite surtout lorsque l’on roule entre deux cours d’eau.
Le parcours n’est pas plat! Plus de soixante-dix écluses à franchir avec « montée et descente » au niveau du partage des eaux mer du Nord Méditerranée. Devoir pousser le vélo à la main n’est pas rare.
Le fléchage est correct. L’on s’écarte peu des cours d’eau. Vioménile origine des sources de la Saône se trouve à un moment à moins de dix kilomètres.
La 2eme partie après jonction avec la Saône au niveau de Corre est différente.
On quitte la Saône sur près de quarante kilomètres à travers la campagne de haute Saône, avec le dénivelé qui suit. On retrouve la Saône à Port sur Saône. La voie s’écarte plus souvent de la rivière.
Elle est plus dégagée le revêtement alterne ; bitume, gravier, compacté. Le fléchage n’est pas régulier. A Verdun sur Doubs, la Saône avec la confluence du Doubs, double presque de largeur et prend l’aspect qu’on lui connaît.
La traversée de Châlon avec son fléchage erratique impose de « suivre le soleil ».
Après Mâcon, beaucoup de portions sont en travaux avec déviation terre battue , notamment vers Thoissey.
Le meilleur est l’arrivée à Beauregard. C’est le seul endroit sur tout le parcours ou l’on roule sur un petit sentier avec racines, trous.
En six jours ce n’est pas une traversée d’un long fleuve tranquille.
Néanmoins elle accessible à tout le monde qui sait pédaler surtout si l’on effectue cinquante, soixante kilomètres par jour.
A recommander.
VUVIB 